Source: Agence Mauritanienne d'Information
Le ministère de l’Agriculture, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), a organisé lundi, dans la ville de Sélibabi, un atelier de formation visant à renforcer les capacités des jeunes et des femmes en matière de gestion des conflits agricoles et pastoraux dans les zones frontalières.
L’atelier de six jours vise à améliorer la gestion des ressources agricoles, pastorales et forestières dans les zones frontalières entre la Mauritanie et le Mali de manière sûre.
Le conseiller du wali, chargé des affaires économiques et du développement local, M. Sidi Mohamed Ould Abderrahmane Ould El Houssein, a souligné que l’organisation de cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’action visant à assurer une gestion rationnelle et sécurisée des ressources naturelles agricoles, pastorales et forestières dans la zone du Karakoro à travers les clubs locaux, notant que cette expérience a déjà réussi au Sénégal et au Mali.
Il a ajouté que la gestion sûre de cette richesse créerait des opportunités de développement dans la région et renforcerait la résilience des jeunes et des femmes dans les zones frontalières entre la Mauritanie et le Mali, appelant les participants à l’atelier à saisir l’opportunité de cette formation et à suivre les conférences et exposés qui seront présentés par des experts dans ce domaine afin de gagner le pari du développement.
A son tour, le Vice-Président du Conseil Régional de la wilaya du Guidimagha, M. Moustapha Ould Magha, a exprimé ses remerciements à l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture pour le généreux soutien qu’elle apporte à la Mauritanie et au Guidimagha en particulier, soulignant que l’organisation de cet atelier revêt une importance particulière pour les habitants des zones frontalières.
Pour sa part, l’adjointe au maire de la commune de Sélibabi, Mme Maldona Oumar Sarr, a souhaité un agréable séjour aux experts, soulignant l’importance de cet atelier dans le renforcement de la résilience des femmes et des jeunes dans les zones frontalières.
Elle a indiqué que la gestion des conflits agricoles, pastoraux et forestiers dans des conditions sûres à travers la création de clubs locaux qui s’occuperont de la coordination, est de nature à résoudre les problèmes en suspens.
L’atelier s’est déroulé en présence des hakems des moughataas de Sélibabi et de Ould Yengé, ainsi que d’un certain nombre de représentants d’organisations de la société civile et un groupe de personnes intéressées.